À la une
« La vie est plus belle en musique »
premier ouvrage de la pianiste
Jean-Remi Barland, La Provence
19.09.2021
Critiques de presse française et étrangère
La Roque-d’Anthéron my love -Episode 1
La probité de Claire-Marie Le Guay
Le Guay est une de ces femmes pianistes qui ne vont pas montrer leur virtuosité, surligner des interprétations, exacerber les contrastes d’un compositeur déjà suffisamment expressif (et parfois plus secret, énigmatique, qu’on l’imagine) et tu reconnais volontiers (tu l’entendras d’ailleurs vite) que cela peut-être ébouriffant. Le Guay joue, c’est tout. Très bien: si elle poussait un peu, on croirait entendre Saint François de Paule faire du roller sur les flots mais elle se retient, met du recueillement dans le Cantique d’amour, n’exagère pas les couleurs de glas de Funérailles , réussit, sans forcer, la montée irrésistible de la Mort d’Isolde, chante, sans alanguissement, la célèbre 3e Consolation. Et, grâce à elle, tu remarques enfin, au début de Rêve d’amour, comment Liszt s’amuse à donner la mélodie à la main gauche et l’accompagnement à la main droite. Depuis longtemps tu ne regrettes plus d’avoir été tiré du sommeil.
Ce sont ces bonheurs-là, d’entendre des artistes à la probité absolue à côté d’autres à la dimension géniale mais parfois hyperbolique, qui font de La Roque d’Anthéron une ADDICTION HEUREUSE.
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Franceinfo, le 16 Août 2021, par Bertrand Renard
Claire-Marie Le Guay, lumineux concert du matin à La Roque d’Anthéron
Toute de charme et de virtuosité
On y était la veille pour Nelson Goerner, les cigales qui s’étaient tu ont repris du service et les oiseaux les ont rejointes.
9h45. Il fait déjà très chaud et le public est chapeauté, certains même s’éventent avec leur programme sur les gradins de la scène à ciel ouvert.
La pianiste Claire-Marie Le Guay fait son entrée, gracile, sereine, vêtue d’une longue robe fleurie. Elle ouvre le concert avec Liszt et lui restera fidèle tout le long du récital, avec une irruption wagnérienne vers la fin du programme, « La mort d’Isolde » dans une transcription émouvante pour piano de Liszt. Wagner et Liszt, deux génies si proches qui s’estimaient.
Claire-Marie Le Guay est notre pianiste de charme, blonde, tellement douée et de toute évidence, « la vie est plus belle en musique » comme elle l’explique dans son livre paru en 2018. « La musique est partout, pour qui la cherche, l’écoute, la reconnaît. Elle est cette présence vitale qui remplit l’espace et ne demande qu’à être révélée. » et comme Claire-Marie Le Guay est aussi pédagogue, côté transmission, c’est encore le bonheur.
Ainsi, tous ceux qui sont passés par ses classes diront leur chance d’être guidés par cette professeure charismatique. Claire-Marie Le Guay n’est pas seulement prof., écrivain, elle est avant tout une pianiste concertiste de premier ordre, qui est plus fantaisiste et libre qu’il n’y parait derrière ses boucles sages. Elle nous surprend toujours, et partage avec le public son envie de découvrir encore et encore.
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Wukali, le 12 Août 2021, par Pétra Wauters
Premiers échos du festival de l’Été mosan : récitals d’Emmanuelle Bertrand et Claire-Marie Le Guay
Des ténèbres à la lumière, Claire-Marie Le Guay dans Liszt et Mozart
Sous le tonnerre et les éclairs, dans la grange monumentale de la ferme du Sanglier de Hemptinne, Claire-Marie Le Guay propose un audacieux mais très convaincant rapprochement des mondes sonores et esthétiques mozartien et lisztien au gré d’une programmation d’un clair-obscur presque aveuglant : un parcours placé sous le signe de l’Amour à la vie et à la mort. Elle explique ses choix et guide l’auditeur dans ses options par des commentaires chaleureux et brefs, tombant parfaitement à-propos.
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ResMusica, le 27 juillet 2021 par Benedict Hévry
Dinard. Claire-Marie Le Guay : du piano aux chants d’oiseaux
Questionnaire décalé. Les mélomanes retrouveront le Festival international de musique, à partir du 12 juillet. C’est sa directrice artistique, Claire-Marie Le Guay, qui en donne le la.
Quelle est votre œuvre musicale préférée ?
Il est très difficile de n’en choisir qu’une, impossible même. Le premier concerto pour piano de Brahms me transporte toujours, quelle que soit la période que je traverse. Sa force expressive me touche, comme le dialogue avec l’orchestre, la puissance qui se dégage de l’œuvre. Il fait aussi partie de ces Everest à gravir. Je ne l’ai encore jamais joué.
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Ouest France, le 8 juillet 2021 par
Claire-Marie Le Guay, la vie est plus belle en musique (Rediffusion)
Claire-Marie Le Guay est une virtuose, récompensée aux Victoires de la Musique en 1998. Depuis plus de 20 ans, son toucher et sa sensibilité lui ont permis de mener une carrière internationale saluée par la critique, et d’enregistrer quelque 25 albums.
Elle était l’invitée de VMDN, à l’occasion de la publication de son livre La Vie est plus belle en musique chez Flammarion.
Outre son talent, sa culture musicale, sa générosité et son enthousiasme communicatif ont fait d’elle l’une des meilleures ambassadrices de la musique classique à travers le monde. Claire-Marie Le Guay enseigne au Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris, elle se rend aussi sur le terrain, dans les écoles notamment, pour partager son amour de la musique et de son instrument : le piano. Comment faire aimer la musique au plus grand nombre ? C’est justement à cette question qu’elle répond dans son premier livre, parsemé de pièces musicales, dont elle nous livre quelques-unes des clefs. La vie est plus belle en musique est paru chez Flammarion.
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RFI, le 2 Avril 2021 par Jean-François Cadet
Horowitz
« Horowitz, le pianiste du siècle, l’inaccessible à portée de mains »
“En apportant ce souffle épique artistique au parcours incroyable d’un homme seul sans papiers sans argent parvenu au faîte de la reconnaissance, les deux artistes et le metteur en scène réussissent leur pari d’un spectacle exceptionnel vibrant au diapason d’Horowitz, lequel n’aimait que l’inaccessible. De là à croire que l’inaccessible pousse à l’atteindre !”
Prestaplume le 04/03/2018, par Nathalie Gendreau
« La vie de Horowitz revue par Francis Huster et Claire-Marie Le Guay »
« Un spectacle tout en nuance, sublimement joué aussi bien sur le plan de la comédie que sur le plan musical. »
Le Figaro culture le 12/02/2018, par François Delétraz
« Des mots et des notes pour raconter Horowitz, le pianiste du siècle »
« Horowitz, le pianiste du siècle est une merveille de spectacle musical, de ceux dont les mots font rêver et les mélodies décoller. Les fanatique de piano repenseront à tous ces compositeurs connus magnifiés sous les doigts de diamant du grand Vladimir. Espérons que ce spectacle soit repris pour plus de dates à travers la France! »
Publikart le 04/02/2018, par Stanislas Claude
» C’est un ouvrage en forme de contrepoint que Claire-Marie Le Guay propose. Deux fils narratifs s’y entrecroisent en effet : les souvenirs personnels de l’artiste et les descriptions des oeuvres qui l’ont marquée. Par petites touches, la pianiste nous raconte son parcours, son enfance dans une famille mélomane, ses études au Conservatoire de PAris avec Jacques Rouvier et Bruno Rigutto, ses rencontres avec Yehudi Menhin, Gidon Kremer ou Daniel Barenboim. Entre ces évocations se glissent de nombreuses notules présentant les grandes oeuvres du répertoire ( et certaines moins connues) : en quelques mots, Claire-Marie Le Guay dresse un contexte historique, décrypte un titre, analyse un style - avec l’envie de partager sa passion. Certes cet ouvrage de vulgarisation est avant tout une feuille de route offerte à celui qui voudrait bâtir une culture musicale. Mais le fidèle lecteur de Diapason pourra néanmoins y apprendre quelque chose, au détour d’une citation de Victor Hugo sur le silence ou de la présentation d’une oeuvre rare - les Jeux d’eau de Bruno Mantovani, par exemple. On tient là un ouvrage sincère et sans prétention, deux qualités qui permettent souvent de toucher juste. »
Jérôme Bastianelli , Diapason, Jan. 2019
» Claire-Marie Le Guay en est convaincue : la vie est plus belle en musique ! La volée de notes sur la couverture illustre l’enthousiasme qui se répand au fil des pages en une variation de rythmes sous la baguette passionnée d’une virtuose du piano et des sensations. Balayés les a priori ou la retenue, ce livre brillant n’est pas fait que pour les initiés ! « La vie est plus belle en musique » est un ouvrage didactique à la portée de toutes les émotions, qui réussit […] » Lire la suite sur le site
Nathalie Gendreau, PrestaPlume, Février 2019
« Invitée pour la troisième fois au festival, Claire-Marie Le Guay est une créatrice douce et subtile. Elle a abordé chaque phrase de la célèbre sonate KV311 de Mozart avec une grande sensibilité et un amour du détail. Puis la parisienne a démontré avec soin l’éventail de ses couleurs de jeu et son toucher délicat dans la première partita de Bach. Dans le concerto italien Claire-Marie Le Guay a souligné le profil rythmique de l’oeuvre. Claire-Marie Le Guay propose une (re)découverte de la première Mazurka de Saint-Saëns, trop rarement jouée en Allemagne. Modèle d’élégance à la française, l’artiste interprète les préludes de Debussy avec mélancolie.»
Klavier-Festival Ruhr, Ruhr Nachrichten, Juin 2018
« Du grand art que le joyeux Mozart aurait sans doute adoré ! »
Critique de concert « Mozart Alla Turca », festival de Pâques, Wukali, Avril 2018
»Claire-Marie Le Guay a fait sonner le piano parfaitement à son aise dans la riche acoustique du temple. Quelle belle plénitude des timbres, quelle vigueur et quelle finesse d’articulation aussi dans le Concerto Italien resplendissant! Et le chant qui avance toujours, y compris dans les voix intermédiaires, et qui respire! La pianiste a su émouvoir le public par sa sincérité, sa force intérieure et sa délicatesse. »
Emmanuelle Giuliani, La Croix, Festival Via Aeterna, Septembre 17
»Claire-Marie Le Guay domine parfaitement la technique et la forme, aussi convaincante dans le rigueur inflexible des fugatos que dans l’épanchement de transports amoureux. »
Critique de concert Ouest France Octobre 2016
»Qu’elle joue en récital, en musique de chambre ou en concerto, dans un « format » traditionnel ou selon une démarche explicitement pédagogique, Claire-Marie Le Guay savoure la rencontre avec son public : « Bien entendu, je ne connais pas l’histoire de chacun mais je perçois la qualité d’écoute commune, si palpable et si mystérieuse en même temps », confie-t-elle. »
La radieuse maturité de Claire-Marie Le Guay La Croix Mai 2015
« Sa carrière est à son image, discrète, intelligente, généreuse. « La musique apporte une dimension essentielle à la vie. Elle cultive l’âme, passer à côté serait risqué… Mais c’est aussi un facteur de développement intellectuel et de culture, ancré dans une tradition qui existe depuis des siècles », plaide-t-elle avec une douceur déterminée. »
Claire-Marie Le Guay, les âges d’or du piano, Emmanuelle Giuliani La Croix, Octobre 2013
« She is a musician who collaborated with every solo-instrumentist of the orchestra in order to valorize the imagined dialogues of the two composers. A bright instrumental virtuosity and a strong-orchestral left hand, a pianist with a great coloristic refinment having an inner world filled with shades, with lights and shadows, a perfect co-worker for the conductor for a lively interpretation of these opposites. »
Claire Marie Le Guay, « tender angelic appearance » Festival Enescu, Septembre 2014
„Gerade weil die Camerata dessen G-Dur-Klavierkonzert mit fein gemischtem Chroma veredelt hat, konnte sich die Pianistin da völlig gelöst einlassen auf gleichsam malerische Effekte. Das heißt nicht, dass sie den auf wirkkräftige Brillanz hinzielenden Passagen nicht auch zu ihrem Recht verholfen hätte. In Summe aber doch ein Ravel eher vom Hintersinnigen und Klang-Sinnlichen.“
DrehPunktKultur (Mozartwoche Salzburg), 01.02.2013
« The Liszt’s concerto No. 2 in A flat, was given a passionate yet clear-eyed reading by Claire-Marie Le Guay. »
New York Times, 11.03.2000
„Eine schöne Entschlossenheit prägt ihr technisch versiertes Spiel, in dem oft helle sensible Pointierungen den musikalischen Verlauf profilieren und das Maß bloßer Vitalität weit hinter sich lassen“
Mannheimer Morgen (Schwetzinger SWR Festspiele), 07.05.2013
« With a clean and assured playing, Le Guay defies any attempts to category a pianist by gender or nationality. From barenboim, she has learned how to project confidence without ego, artistry without show-boating. »
Chicago Sun-Times, 29.02.2000
« La pianiste Claire-Marie Le Guay (…) mène avec discrétion et exigence une carrière exemplaire…(…) D’emblée, son Après une lecture de Dante emporte l’adhésion par sa qualité poétique et sa ferveur, de même qu’une Sonate en si mineur ensorcelante dont les raffinements orchestraux ne cèdent en rien à la rigueur architecturale. »
Marie-Aude Roux, Le Monde , avril 2011
« Claire-Marie Le Guay répond, dans son nouveau récital, par la recherche de la clarté. L’assise rythmique est impeccable, le son et le toucher magistralement contrôlés, pour une interprétation qui va droit au but et ne relâche jamais la tension. »
Bertrand Dermoncourt, l’Express Style avril 2011
« Quelle puissance sonore ! Quelle présence !……Un piano dru, charnu, dans une restitution parmi les plus impressionnantes qu’on ait jamais entendue. »
Philippe Van den Bosch, Classica avril 2011