Être né en Russie au début du XXème siècle. Avoir une famille martyrisée sous le joug de la révolution Bolchévique. Fuir sa patrie sans rien, ni avenir, ni papiers. Échapper aux nazis, au goulag. N’avoir que dix doigts comme ressource, et grâce à eux réussir à devenir le pianiste le plus célèbre du monde. Défier Hitler, Staline, Mussolini, et soudain disparaître en pleine gloire. Et revenir un soir sur la scène du Carnegie Hall de New York face à celle qui fût sa seule passion, sa foi, sa lumière et son chemin, celle qui l’enlaça, le sauva, le protégea : la Musique.

Le spectacle : Un texte fascinant et bouleversant. Francis Huster dans la peau de Vladimir Horowitz. Liszt, Chopin, Rachmaninoff, Bizet, Mozart, Ravel, Schumann, sous les doigts de Claire-Marie Le Guay.

Le metteur en scène Steve Suissa, a créé une juxtaposition d’écrans qui nous racontent en images l’enfance, la vie, l’oeuvre et les concerts d’Horowitz. Une façon nouvelle de rassembler différentes formes d’arts qui est unique, émouvante, vraie, accessible.